lundi 18 juin 2007

Contribuables, il faut payer pour se faire insulter!

Malgré une formidable mobilisation citoyenne pour empêcher que l'on insulte impunément la France, Sniper a pu prononcer ses chansons infâmantes au Transbordeur ce Vendredi 15 Juin.

Notre désarroi devant ce spectacle de haine anti-française se double d'un profond malaise vis-à-vis de la préfecture du Rhône, et notamment du Préfet délégué à la sécurité M. Xavier de Fürst. Fort de notre millier de signatures que nous avions réunis, dont une vingtaine d'élus de l'agglomération lyonnaise, nous l'avons rencontré la veille du concert, entretien au cours duquel Monsieur le Préfet nous assurait que le concert serait annulé grâce à nos actions.

Le matin du concert nous apprenions par la voix de la préfecture que Sniper, déjà impliqué dans plusieurs procès de ce type, bénéficiait d'une jurisprudence favorable, leur permettant de pouvoir chanter en insultant la France et son peuple.
Au lieu d'accéder à nos demandes légitimes, les autorités ont préféré déployer plusieurs dizaines de CRS pour prévenir d'éventuels débordements de contre-manifestants. Plus étonnant, nous n'avons trouvé aucune trace de cette jurisprudence.

Les contribuables ont donc payé une protection onéreuse pour un groupe qui ne cesse d'insulter les habitants de notre pays et notre police. Comme un symbole, trois jours avant l'appel du Général De Gaulle exhortant les Français à la résistance, Sniper a pu apporter sa réponse en appelantl « à tout niquer » et à « laisser des séquelles » aux français.

Nous sommes attristés de comprendre que la République ne se défend plus lorsqu'on l'attaque de front, par des paroles dont on sait qu'elles sont plus dangereuse que des armes.
Nous sommes attristés de comprendre que la préfecture a manqué à son devoir de protection morale des citoyens, et des symboles républicains.
Nous sommes attristés de constater que trop d'élus ont caché leur lâcheté par une hypocrite défense de la liberté d'expression.

Mais nous sommes, malgré tout, réconfortés par la réaction citoyenne qui a entouré notre modeste mobilisation d'étudiants, avec pour preuve les 750 emails reçus en 15 jours, et les 1100 signatures récoltées. Nous remercions toutes les personnes qui nous ont apporté leur aide.

Nous avons mené cette action par amour de la France et nous n'avons rien à regretter.